Selon l’Organisation mondiale de la santé, « l’activité physique a des effets bénéfiques importants sur la santé du cœur, du corps et de l’esprit ». Il affirme également que, parmi ses nombreux avantages, l’exercice quotidien peut réduire les symptômes de la dépression et de l’anxiété. Il n’est donc pas surprenant que les personnes ayant un mode de vie stressant ou trépidant se tournent vers le sport pour se défouler. C’est là qu’ils trouvent un moyen efficace d’être plus calmes, de mieux dormir et d’être plus heureux.

En poursuivant avec les définitions de l’OMS, il est très intéressant de voir que ce groupe considère l’activité physique comme un minimum de mouvements physiques par jour. C’est-à-dire toute activité qui nécessite un mouvement, comme se rendre à pied au travail, jouer dans le parc avec ses enfants, monter les escaliers de son immeuble ou, bien sûr, aller à la salle de sport.

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En bref, vous n’avez pas besoin de faire de gros sacrifices pour avoir un minimum d’activité physique afin qu’elle puisse vous apporter des bénéfices physiques et mentaux. Dans cet article, j’aimerais vous parler de tous ces avantages pour la santé mentale, ainsi que de certaines idées auxquelles vous n’avez peut-être pas pensé et qui pourraient constituer la solution idéale.

LE MINIMUM REQUIS POUR BÉNÉFICIER DE L’EXERCICE

L’important ici n’est pas seulement que vous sachiez que l’activité physique contribue à améliorer notre santé mentale, mais que vous compreniez comment elle le fait. Et comment nous pouvons répondre aux exigences minimales. Vous pouvez donc constater que ces objectifs sont réalisables par tous. Et que, quelle que soit votre routine, vous pouvez commencer à faire de l’exercice.

Pour vous donner une idée de ces objectifs réalisables, je vous dirai que cela dépend surtout de votre âge. Par exemple :

  • Pour les enfants de moins de 5 ans : il n’est pas recommandé de les garder immobiles pendant plus d’une heure. Qu’ils soient attachés dans une poussette, assis, portés ou devant un écran. L’idée est qu’ils doivent être en mouvement constant, qu’ils jouent, s’assoient, marchent ou courent. En revanche, toute cette dépense énergétique doit être compensée par 12 à 14 heures de sommeil réparties à différents moments de la journée.
  • Pour les enfants âgés de 5 à 17 ans : en vieillissant, le besoin de dépense calorique et de mouvement diminue. Mais on s’attend également à ce que plus ils vieillissent, plus l’activité physique soit intense. Pour vous donner une idée, 180 à 60 minutes d’exercice physique par jour sont plus que suffisantes pour qu’un adolescent ait une enfance saine.
  • Pour les adultes : en vieillissant, nous avons besoin de plus d’heures d’activité physique, mais nous devons essayer de la maintenir à un niveau modéré. 75 à 150 minutes par jour suffisent. Par ailleurs, à partir d’un certain âge, il sera nécessaire d’effectuer un travail spécifique sur les muscles.

LES PERSONNES PLUS VULNÉRABLES EN TERMES DE SANTÉ MENTALE ET D’EXERCICE PHYSIQUE

Outre l’âge, d’autres variables sont à prendre en compte. Par exemple, si vous appartenez à un groupe physiquement vulnérable pour lequel des bénéfices spécifiques ont été associés à l’exercice, tels que

  • Femmes enceintes
  • Personnes handicapées
  • Personnes atteintes de maladies chroniques

Dans ces cas, il n’y a pas de norme générale car il s’agit de cas très délicats qui doivent être évalués au préalable par un médecin. C’est le médecin qui doit fixer les directives minimales en matière d’activité physique, afin qu’un entraîneur personnel puisse ensuite les adapter à un programme d’exercices.

LES BIENFAITS DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE SUR LA SANTÉ MENTALE

Peut-être ne saviez-vous pas que les personnes dont le niveau d’activité physique est insuffisant ont un risque de décès de 20 à 30 % plus élevé que les personnes qui pratiquent le niveau minimum recommandé. De plus, ce pourcentage peut également s’appliquer à l’apparition de maladies mentales telles que la dépression.

Une activité physique régulière active certains neurotransmetteurs comme la sérotonine ou l’endorphine, qui produisent un effet de bonheur et de satisfaction. De nombreuses études ont également montré que les niveaux de dopamine, l’hormone du plaisir, augmentent également. Toutes ces hormones entraînent une amélioration de la perception de soi, de la confiance et de la relaxation.

En connaissant les processus chimiques qui se produisent en nous, vous pouvez commencer à conclure une série de bénéfices externes et de bénéfices émotionnels que vous finirez par apprécier du sport :

  • En parvenant à détendre vos muscles grâce au sport, vous diminuerez également la possibilité de souffrir d’anxiété ou de stress, qui sont les premiers symptômes avant le développement d’un trouble mental plus grave.
  • L’effort physique et énergétique du sport vous aidera à mieux dormir. Et un bon repos améliore par conséquent la récupération et le repos mental en réduisant le sentiment d’anxiété, de tristesse ou le comportement irascible.
  • Dans notre société, nous associons l’activité physique à une silhouette physique acceptable. Par conséquent, lorsque nous faisons de l’exercice, nous nous sentons automatiquement beaucoup mieux dans notre peau et dans notre physique.
  • En lien étroit avec ce qui précède, il convient également de noter que notre estime de soi s’améliore également. Surtout lorsque vous vous fixez un défi et que vous l’atteignez ou le dépassez.
  • Avoir une routine physique vous aidera à créer un programme et une discipline, ce qui est essentiel pour maintenir une bonne santé mentale.

CONCLUSION SUR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET L’ÉQUILIBRE MENTAL

L’OMS met un accent inquiétant sur les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiaques, le cancer, les maladies respiratoires ou le diabète, qui sont les plus accentuées par un mode de vie sédentaire. Néanmoins, elle met également en évidence une association importante entre l’activité physique et la stabilité mentale et émotionnelle de base d’une personne, car le sport produit de la relaxation, du bien-être, une dépense d’énergie et améliore la perception et l’estime de soi.

Pour toutes ces raisons, on considère que l’exercice peut contribuer à la maladie mentale. Mais il faut bien comprendre que l’exercice ne guérit pas les maladies mentales en tant que telles, mais qu’il peut être un point d’ancrage pour les prévenir ou vous aider à y faire face.